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Mobilisation générale pour la réouverture de la ligne SNCF entre Tulle et Clermont-Ferrand

Ils veulent rouvrir la ligne entre Tulle et Clermont-Ferrand. Les collectivités, associations et entreprises situées tout au long du parcours de la ligne se sont réunies ce mercredi à Merlines, en Haute-Corrèze, pour lancer la fédération "Agir pour la ligne Clermont, Le Mont-Dore, Ussel, Tulle".

La fédération "Agir pour la ligne Clermond-Ferrand, Le Mont Dore, Ussel, Tulle" vient de voir le jour en Haute-Corrèze (photo d'illustration) La fédération "Agir pour la ligne Clermond-Ferrand, Le Mont Dore, Ussel, Tulle" vient de voir le jour en Haute-Corrèze (photo d'illustration)
La fédération "Agir pour la ligne Clermond-Ferrand, Le Mont Dore, Ussel, Tulle" vient de voir le jour en Haute-Corrèze (photo d'illustration) © Radio France - Corinne Duval

"On ne développera pas nos territoires ruraux sans une vraie offre de mobilité" clament les partenaires de la fédération "Agir pour la ligne Clermont, Le Mont-Dore, Ussel, Tulle" qui se sont réunis ce mercredi à Merlines, en Haute-Corrèze. Une sentence dont Pascal Montigny, maire de Merlines, voit l'illustration chaque jour. "On a des entreprises qui peinent à recruter parce qu'il n'y a pas de moyens de se déplacer pour les employés. Il y a aussi l'accès aux soins, ici c'est Clermont-Ferrand et c'est compliqué d'y aller en voiture pour les personnes âgées. Il y a aussi les étudiants..."

La ligne a largement de quoi remplir des trains affirme Christian Roy, président de l'association RTV, instigateur de la fédération. "Le bassin c'est à peu près 500.000 personnes, dont 300.000 personnes sur Clermont-Ferrand. Donc il y a vraiment un potentiel d'utilisation. Si elle était rouverte, elle serait fréquentée, oui".

"Nous ne construirons pas une politique économique dynamique si nous ne prenons pas en compte les préoccupations des entreprises en matière de mobilité"

Pierre Chevalier, le président de Haute-Corrèze communauté, ne dit pas autre chose, "il y a un bassin de vie important sur la Haute-Corrèze, avec des salariés qui ont besoin de faire 30, 40 voire 50 kilomètres tous les jours pour aller travailler. Le coût du transport pour une personne qui fait 40 kilomètres, c'est 640 euros par mois sur des salaires de 1.300 ou 1.400 euros. Ce n'est plus tenable. Et nous ne construirons pas une politique économique dynamique si nous ne prenons pas en compte les préoccupations des entreprises en matière de mobilité."

Un investissement de 50 millions d'euros

Pour la rouvrir ? Il ne reste qu'un verrou poursuit Christian Roy. Un verrou pas cher à faire sauter. "Ce verrou, c'est la partie Eygurande-Merlines-Laqueuille, une grosse vingtaine de kilomètres et un petit bout sur la gare du Mont-Dore. Ça représente environ 50 millions d'euros soit l'équivalent de trois kilomètres d'autoroute."

C'est bien la volonté politique qui manque. La fédération se veut un moyen de pression sur les deux Régions concernées par le financement de la ligne, Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes. C'est surtout la seconde, selon la fédération, qui bloque.

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